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Les APAD des Hauts de France s'engagent avec la région et l’Union Européenne avec le Fonds européen agricole pour le développement rural dans l'organisation d'un cycle de 5 journées d'informations techniques à destination d'agriculteurs curieux ou avertis pour découvrir l'Agriculture de Conservation des Sols : ses bases, ses bénéfices agronomiques et environnementaux, ses défis à venir...

 


Avec l'APAD Picardie :

12 avril 2022 : "Découverte de l'ACS autour de l'implantation des cultures de printemps"

Intervention de Paul Robert, directeur de la société de conseil agronomique Novalis Terra (40 places disponibles)

En ACS, les cycles de minéralisation sont modifiés par rapport à une agriculture plus conventionnelle. Ainsi tout l'itinéraire technique de l'agriculteur doit bien le prendre en compte et des modifications sont à prévoir lors de la transition. La période de minéralisation est notamment particulièrement retardée au printemps en l'absence de travail du sol ainsi les implantations des cultures doivent se faire plus tardivement et des astuces en terme de matériel, fertilisation … sont à connaître pour culture réussie en ACS.

Cette journée a posé les bases de l'Agriculture de Conservation des Sols en abordant les enjeux qui entourent l'implantation des cultures de printemps avant de discuter plus concrètement de la mise en œuvre qu'en fait l'agriculteur-adhérent qui accueille la journée, avec des implantations de maïs et de betteraves en striptill.



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22 juin 2022 : "Biodiversité et alternatives aux produits phytosanitaires : quelles marges de progrès pour les agriculteurs en ACS ?"

Interventions de Véronique Sarthou, consultante en agroécologie et des agriculteurs expérimentés (40 places disponibles)

Une journée pour faire le point sur les différentes alternatives aux produits phytosanitaires (thés de compost oxygénés, extraits fermentés...), leur process de fabrication, le matériel nécessaire pour les fabriquer, les produits commerciaux qui existent au travers de l'expérience d'agriculteurs ayant mené des essais sur le terrain mais aussi avec le monde de la recherche pour mieux comprendre l'état des connaissances actuelles sur les liens entre les produits de protection des plantes et la biodiversité fonctionnelle.


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15 septembre 2022 : "Couvrir son sol toute l'année en ACS , comment et avec quoi ?"

Interventions de Frederic Thomas et Christophe Frebourg, agronomes reconnus (40 places disponibles)

La couverture des sols est, pour l'APAD, le 1er pilier de l'ACS, il est celui à intégrer en priorité pour bénéficier de tous les intérêts agronomiques du système (structuration du sol, limitation de l'érosion, biodiversité faunistique…). Cette couverture est constituée dans l'idéal de plantes vivantes toute l'année mais peut également sur certaine période courte être représentée par des résidus de culture. Ce principe peut ensuite se traduire sur le terrain par des pratiques ACS très diversifiées. Le plus classiquement avec des couverts intermédiaires (long ou court) implantés entre deux cultures de vente mais de nombreux autres pratiques émergents d'essais des agriculteurs tels que les couverts permanents, couvert relai, couverts semés à la volée, plantes compagnes… La question pour les agriculteurs est de comprendre la diversité des "comment et avec quoi couvrir mon sol". Il sera l'occasion de parler espèces mais également variétés les plus adaptées au contexte pédoclimatique des Hauts de France. En accord avec un contexte d'augmentation du prix des intrants, la thématique de la journée pourra être élargie.


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18 novembre 2022 : "Mieux comprendre les adventices et les moyens de lutte pour gérer l'enherbement en ACS"

Echanges sur base d'essais menés en région et à l'échelle nationale avec la présence de Stéphane Cordeau, chercheur à l'INRAe (sous réserve), de Bios en Hauts de France ou encore d'Alicia Regis, coordinatrice de projets sur la thématique à l'APAD (40 places disponibles)

La mise en place de l'Agriculture de Conservation des Sols par ses 3 piliers (non travail du sol, couverture permanente et diversité végétale) se prive de la modalité de gestion de l'enherbement historique qu'est le travail du sol que l'on sait néanmoins maintenant être néfaste à la vie du sol de par son intensification et son utilisation récurrente.

Cette remise en question du système conventionnel amène à de nouvelles réflexions agronomiques : n'est-ce pas finalement le travail du sol qui offre des conditions de germination idéales pour les adventices ? le maintien des adventices en surface n'est-il pas un moyen de diminuer leur quantité à terme, puisqu'elles sont soumises à la vie biologique et leur potentielle dormance pourrait atteindre sa limite ? l'implantation de couverts végétaux ne peut elle pas venir concurrencer les adventices ? les adventices ne sont elles pas bioindicatrices d'un déséquilibre du sol (on parle notamment d'excès en nitrates pour les graminées) ?
Aussi, il faut voir que ce système a pu voir le jour grâce aux outils chimiques de gestion des adventices aujourd'hui à la disposition des agriculteurs. Néanmoins, ces outils sont de plus en plus critiqués et remis en cause par l'opinion publique notamment car des herbicides sont retrouvés dans les eaux de surface et souterraines. Ainsi, les agriculteurs en ACS sont au cœur d'une réflexion nouvelle et qui se doit systémique pour trouver les clés de réussite d'une ACS qui limite son recours aux herbicides. De nombreuses pistes sont envisagés et en test chez des agriculteurs volontaires : réflexion autour d'une rotation opportuniste, desherbage mécanique sans travail du sol (innovation dans les rouleaux testés), optimisation de l'utilisation des herbicides (conditions d'application, qualité de l'eau de pulvérisation…), maximisation de la couverture du sol (association de cultures, couverts permanents…), introduction de l'élevage (qui peut permettre de diversifier les cultures, paturage de couverts…)…
Lors de cette journée, nous ferons le point sur les connaissances scientifiques existantes sur le sujet mais nous étudierons aussi des projets en cours qui mobilisent des leviers innovants : SOLutions ACS et SOLiflore à l'APAD, ABAC avec Bio en HDF, la Fredon et l'APAD 62, la plateforme CASSYS de l'INRAe...

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Avec l'APAD 62 :

21 juin 22 : Biodiversité, carbone : quels impacts et intérêts de l'ACS ?

Interventions de Xavier Salducci, directeur du laboratoire Celesta lab, Véronique Sarthou, consultante en agroécologie et Thierry Gain, coordinateur technique à l'APAD (100 places disponibles)

Cette journée permettra à ses participants de rencontrer une agriculture respectueuse de l'environnement et qui ne compromet pas les rendements avec l'Agriculture de Conservation des Sols, de découvrir des itinéraires techniques type et l'ensemble des réflexions qui y amènent. Au delà de leurs intérêts environnementaux, les bénéfices de l'ACS vis à vis du stockage de carbone et de la biodiversité disposent d'intérêts agronimiques non négligeables. Nous nous poserons la question de comment les accentuer au travers d'une matinée en salle avec les intervenants puis d'une après-midi en plus petits groupes afin d'aborder ces questions concrètement sur le terrain.




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Pour plus d'informations, contactez Justine Lebas : justine.lebas@apad.asso.fr - 06 02 38 84 41





Ce projet est cofinancé par l’Union Européenne avec le Fonds européen agricole pour le développement rural.