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Publié le 20/12/2023Télécharger la version pdf





L’ACS pour un bon équilibre : « Si nos sols sont en bonne santé, nos vaches et nous aussi. »





Chaque année, l'instant technique du mois de décembre se focalise sur le témoignage d'un agriculteur en ACS qui met en place des innovations sur sa ferme.


Installé à Bezinghem dans le Pas-de-Calais, Cédric Merlin, en ACS depuis 2017, labellisé au Cœur des Sols et dans la démarche carbone de l’APAD, témoigne de l’évolution qu’ils ont entrepris, lui et ses frères, sur la ferme depuis quelques années.



Je suis revenu sur la ferme familiale il y a quelques années et je suis aujourd'hui associé avec mes deux frères. Éleveurs de vaches laitières, nous nous sommes engagés depuis plusieurs années dans une démarche constante d'évolution visant à optimiser notre temps de travail, nos charges et les services écosystémiques rendus par l’agrosystème. Grâce à l'ACS, une seule personne est suffisante pour le suivi des cultures, et nous parvenons à faire face à nos préoccupations concernant le climat et la santé de leurs sols.


Description de la ferme

Je suis en GAEC avec mes deux frères sur une exploitation en polyculture élevage de 250 hectares, comprenant un élevage laitier de 115 vaches laitières produisant annuellement 1 500 000 litres de lait, grâce à une traite robotisée effectuée par 2 robots. 
Nous n'utilisons pas d'aliments issus du commerce, mais uniquement des matières premières et de la farine de maïs pour la production de lait, avec une production journalière de 40 kg par vache laitière. Les vaches sont logées sur des logettes creuses remplies de carbonate de calcium et de paille hachée à 2/3 cm. Chaque matin, nous remettons à niveau la paille, et toutes les semaines, nous refaisons un mélange carbonate/paille. En plus de l'élevage laitier, nous produisons de la viande avec les réformes et en élevant nos bœufs. 


Image : Logette creuse avec carbonate de calcium et paille hachée à 2/3cm.


Chacun d'entre nous a ses responsabilités sur la ferme, et personnellement, je suis en charge des cultures. Notre ferme se situe au nord du bassin de la Canche, sur des sols accidentés composés majoritairement d'argile avec des cailloux et des silex, ce qui rend le travail du sol assez complexe. Pour ce qui est de nos taux de MO, pour les terres reprises il y a quelques années, nous sommes à 2,1 % et à 4,3 % de MO pour les terres les plus anciennes de la ferme, en termes d’évolution nous sommes à environ 0,1%/an. Un défi supplémentaire est le caractère humide de la région, avec une pluviométrie annuelle de 1200 mm.
Notre assolement comprend de l'orge d'hiver, du blé tendre, du colza, de la luzerne, du maïs grain, de l'ensilage de maïs et des prairies. Les cultures céréalières destinées à la vente couvrent une superficie de 150 ha. Nous aspirons à une certaine autonomie dans l'alimentation des animaux tout en maintenant une rentabilité économique ce qui fait que nous achetons uniquement de la matière première comme du tourteau de soja et de colza. Nous pratiquons également un échange paille/fumier avec des éleveurs voisins, soit 1 tonne de paille pour 3 tonnes de fumier qui sont épandus par nos soins.
Pour certaines opérations, nous faisons appel à une ETA, notamment pour la récolte du maïs ensilage, l'ensilage d'herbe et le battage du maïs grain. Cela s'explique par le coût élevé d'une ensileuse, et notre surface n'est pas suffisante pour justifier un tel investissement. Par ailleurs, nous faisons partis d’une CUMA pour l'utilisation partagée d'un épandeur, d'un trieur à céréales et de petits équipements telle qu’une tarière. Cette collaboration nous permet d'avoir un matériel performant à un coût raisonnable.


Liste de notre matériel :


Tracteurs :1×215cv + 3×150cv + 2×120cv + 1×80cv

 
1 chargeur télescopique
1 mélangeuse 24m3
1 pailleuse 
3 remorques de 24 à 14 tonnes 
2 faucheuses de 3m
1 presse à balle ronde
1 andaineur 4m
1 enrubanneuse
2 tonnes à lisier 11500 à 18500l
2 plateaux 10m
1 semoir à engrais 3500l
1 pulvé 27m
1 semoir weaving 6m
1 striptill 6 rangs
1 semoir monograine 6 rangs
1 rouleau 8m
1 moissonneuse de 6m 

En Cuma :
2 épandeurs à fumier et 1 trieur à céréale

 

Image: Semoir SD WEAVING


Historique


Il y a eu plusieurs générations sur la ferme, et actuellement, à 35 ans, je suis associé avec mes deux frères. En ce qui concerne mes études, j'ai obtenu un BPREA, effectuant un contrat d'apprentissage sur la ferme en raison des problèmes de santé de mon père jusqu'en 2008. La même année, je suis revenu en tant que salarié sur la ferme, tout comme l'un de mes frères. Actuellement, nous sommes quatre associés, comprenant mes deux frères et ma mère qui va bientôt quitter le GAEC. Pour les grandes dates, ma mère s'est installée en 1983, l'un de mes frères en 2003 suite à la reprise d'une exploitation agricole. Pour ma part, je suis officiellement installé sur la ferme depuis 2022. Mon deuxième frère a intégré le GAEC cette même année en reprenant une ferme voisine. Son arrivée a entraîné une augmentation de la production laitière, passant d'environ 1 000 000 de litres de lait par an à 1 500 000 litres mais aussi de la surface.
Le lait représente notre principal atelier, et son développement a permis notre installation à tous les trois. Le développement du semis direct, en plus du lait, représente également un système qui nous a permis de gagner du temps et de réduire les charges, étant donné que la production laitière est très énergivore en temps. Avec l'ACS, nous cherchons à atteindre un ratio correct, c’est-à-dire que je suis quasiment seul maintenant pour ensemencer les terres alors qu’avant nous étions 2 voire 3. Je suis la moitié du temps dans les champs et l’autre dans les bêtes. Mes frères passent 1/5 de leur temps dans les champs. Nous allons mettre en place prochainement un roulement hors période de récolte, soit 1 dimanche sur 3. Au niveau du temps de travail, nous sommes à environ 70 à 75h/semaine/UTH.


Notre passage en ACS et nos évolutions 


Concernant les évolutions, nous étions dans un système labour classique jusqu'en 2013 avec des rendements satisfaisants, mais nous passions beaucoup de temps dans les champs en raison de nos terres difficiles d'argile à silex. Avec l'aide d'un ami technicien, nous sommes passés au TCS, inspirés par le succès de cette technique dans la région. Le TCS a apporté des améliorations tant au niveau de l'homogénéisation des rendements que des sols de 2013 à 2017 avec des terres qui sèchent plus rapidement au printemps ou après une période humide, avec une meilleure infiltration de l’eau et une meilleure fertilité des sols.
J'ai commencé à m'intéresser à l'ACS à partir de 2016 en visitant des fermes et en effectuant des recherches. Nous avons expérimenté une parcelle en 2017, les résultats nous ont convaincus, et en 2018, nous sommes passés à l'ACS pour l'ensemble de l'exploitation. Nous avons investi dans du matériel, notamment un semoir SD Weaving pour les céréales, le colza et les couverts, ainsi qu'un strip-till combiné à un semoir SD à maïs.
En tant que référent en gestion des cultures sur la ferme, je suis impliqué dans la mise en place de l'ACS. Je fais partie de l'APAD 62 en tant qu'administrateur et participe au programme de parrainage développé cette année dans les Hauts-de-France. Ce programme consiste à être parrain d'un agriculteur "novice" en ACS, s'engageant à l'accompagner pendant trois jours par an, avec des échanges téléphoniques et des visites de terrains. J'apprécie ce programme car chacun apprend de l'autre. D’ailleurs, si vous le souhaitez un article a été rédigé sur Terres et Territoires sur le sujet le 23.11.23. J'essaie de participer autant que possible aux rencontres techniques proposées par l'APAD. Nous sommes également orientés vers l'évolution, d'où ma volonté de me tenir informé des techniques liées à l'ACS, que ce soit au sein de l'APAD, sur internet ou via les réseaux sociaux. 
Pour la production laitière, nous avons opté pour une traite robotisée. Les robots de traite sont arrivés en janvier 2023, marquant, avec l'ACS, de grands changements sur la ferme. En ce qui concerne l'élevage, mes frères suivent également des formations, et nous faisons appel à un nutritionniste pour les vaches laitières. 




Image: Bâtiment des VL avec les 2 robots de traite.
                                                                                                                               

Rotation

Notre plan d’épandage est le suivant : Nous épandons de 25 à 30 m³ de lisier à différentes périodes de l'année, soit après colza en septembre, soit sur les repousses de couvert en décembre avant la plantation de maïs et de céréales. Pour les fumiers, nous appliquons 20 tonnes après l'implantation du couvert avant la culture de maïs. Avant la mise en place du colza, nous épandons 10 tonnes de compost de déchets. Tous les quatre ans, avant la culture du colza, nous dispersions 1,5 tonne de gypse (sulfate de calcium) sans apport complémentaire de soufre sur la culture. Cela répond aux besoins en soufre et en calcium tout en améliorant la structure du sol.
Concernant notre rotation, vis-à-vis des cultures de ventes, nous avons essayé de remettre en place un assolement qui coïncide le mieux possible avec le semis direct. C’est pour cela que l’on est partis principalement sur 4 cultures : Après la moisson des orges d’hiver, autour du 15 juillet, on ramasse les pailles, on sème du trèfle à la volée.  Les premiers jours du mois d’août, nous semons le colza puis on épand compost ou fumier.  Derrière notre colza, on laisse repartir les repousses et on vient semer directement notre blé. Après la moisson des blés, pareil que derrière notre orge, on ramasse les pailles, on fait nos apports de MO et on vient semer aussi vite un couvert qui va attendre le maïs. Comme cela, le blé n’est pas trop agressif sur le couvert et ça se passe bien. Après maïs, on repart en orge d’hiver, sauf sur un gros îlot à côté de la ferme où on fait Escourgeons > 2 années de luzerne > colza > blé > maïs. L’objectif de cette rotation est que nos sols soient toujours couverts. L’assolement auquel nous avons pensé nous semble très correct, car il a été réfléchi afin d’avoir une couverture optimale tout au long de l’année même s’il n’y pas de couvert d’interculture entre chaque culture, les périodes de récolte et de semis de la prochaine culture sont très proches. Ce qui est a évolué dans notre rotation, c’est qu’il n’y a plus de blé sur blé, et que maintenant nous produisons du colza sur l’ensemble des terres alors qu’avant nous le produisons seulement en mauvaises terres avec des petites surfaces.


Les pratiques et leviers mis en œuvre


On produit nos propres semences pour les céréales, que nous trions avec le trieur de la CUMA. Depuis 2 ans, nous traitons l'ensemble de nos semences de céréales avec du vinaigre de cidre. Comparé à une méthode de traitement classique coûtant environ 20€ par hectare, notre coût de 2,20€ par litre de vinaigre de cidre équivaut à un coût de 4,40€ par hectare pour le traitement des semences. Outre l'aspect économique, le vinaigre de cidre est moins nocif pour nos sols et pour nous lors de la manipulation des semences. Malgré tout, nous l'utilisons pour traiter la principale maladie, la carie commune (Tilletia foetida). Pour les maïs, nous achetons la semence avec traitement classique. Pour les colzas, nous essayons généralement d'utiliser des semences sans traitement afin de préserver la vie de nos sols, car nous ne percevons aucun intérêt à ce qu’elles soient traitées, et nous ne rencontrons pas de problématiques particulières liées à cette culture. Nous cherchons toujours à adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement tout en conciliant le résultat économique. Quand on est à peu près sûr que cela va fonctionner, on fait.
J'associe mon colza avec du trèfle blanc et de la féverole. Pour le trèfle blanc, nous tentons généralement de le semer à la volée avant le semis du colza, sinon après. Pour la féverole, nous la semons en même temps que le colza, en utilisant le même semoir.  Nous fonctionnons avec 3kg de TB/ha et 80kg de féverole/ha. Nous gardons le trèfle blanc dans le blé jusqu’au stade 3 feuilles du blé voire plus. En moyenne, en colza nous sommes à 45qtx/ha avec des pics à 60. 
Pour le maïs, le strip-till est toujours privilégié, intervenant idéalement lorsque la température du sol est à 12°C, avec des sols bien ressuyés. Le strip-till nous permet d'obtenir un sol suffisamment réchauffé et ressuyé pour l'implantation du maïs. L'idée est de progressivement se détacher du strip-till pour les semis de maïs.

Images: Fabrication d'un semoir à la volée avec 3 delimbe.


Nous faisons attention à ne pas apporter de matière organique durant l'hiver pour éviter de piétiner les sols et éviter le tassement. Actuellement, nous investissons dans un système d'épandage sans tonne, qui sera une nouveauté en 2024. L'objectif est de réaliser ces apports au plus près des besoins de la culture. Nous prévoyons de le faire en plusieurs étapes : sur la céréale, apporter au printemps lors du redémarrage, et sur les couverts, plutôt au mois d'octobre.
 

Image: Système d'épandage sans tonne.


Pour rappel, les vaches laitières sont logées en logettes creuses sur lisier. Il y a une capacité de fosse caillebotis de 1000 m3 sous les vaches et 1 fosse de 1750m3 sur un ilot de 80Ha et une autre qui est en projet pour 2024 de 750 m3 sur un autre ilot. Pour les génisses et les bœufs ceux-ci sont sur aire paillée avec stockage du fumier en fumière couverte.
Avec l’investissement de l’épandage sans tonne nous allons pouvoir épandre sur les cultures en place ou couvert en pompant directement dans les fosses. Cela évitera une perte en ammoniac plus faible sachant que le fait de mettre le carbonate de calcium dans les logettes a permis de faire descendre la part ammoniacale en faveur de l’azote organique et de traiter les odeurs par la même occasion.


Des essais sur la culture du maïs pour diminuer les dégâts lors de la récolte


En ACS, il n’y a rien d’écrit formellement quelque part. Avec les échanges que nous avons avec les collègues de l'APAD et d'autres, nous mettons en place des essais pour améliorer continuellement les choses. Notre grosse problématique c’est la récolte du maïs, on se retrouve à récolter à l’automne. Ici on récolte généralement entre la première et la deuxième semaine d’octobre donc on utilise des semences très précoce pour venir récolter le plus tôt possible, idéalement entre le 15 et 30 septembre pour essayer de devancer le mauvais temps mais malgré tout il y a des années quelques fois compliquées. Sur nos essais, on travaille depuis plusieurs années sur le développement de couverture entre les rangs de maïs. On a essayé le trèfle pipolina, qui est un trèfle extra nain, mais aussi la fétuque traçante. Nous venions implantés cette couverture d’inter-rang à la volée, les résultats sont trop aléatoires vis-à-vis des conditions météorologiques.
Cette année on va essayer de venir modifier une désherbineuse (bineuse combinée à un système de pulvérisation sur le rang) présente sur la ferme, en remplaçant les dents par des éléments semeurs et pouvoir semer entre rang. On va réessayer des mélanges un peu différents avec de la navette et du trèfle, soit des plantes qui ne se développent pas trop en hauteur pour ne pas concurrencer le maïs. L’idée avec la fabrication maison avec la désherbineuse est de garder le désherbage en pleine dose sur la ligne de semis et ajouter de 2 buses entre rangs pour un désherbage foliaire.
Avec un couvert d’inter-rang, l’objectif est de venir améliorer la portance mais aussi de diminuer l’érosion lors de la récolte du maïs. Avec l’implantation à l’aide de la désherbineuse, on espère avoir de meilleure levée mais aussi de venir désherber chimiquement sur le rang de maïs. Cette technique représente pour nous un désherbage entre rang plus light et donc une diminution de nos interventions herbicides. On vient implanter ces plantes au stade 3/4 feuilles du maïs pour ne pas venir concurrencer le maïs et pour qu’elles se développement avant que le maïs ne vienne recouvrir le rang. 

Image :  Maïs associé à un trèfle blanc.


En conclusion


Ce que l'on a surtout remarqué depuis notre transition du TCS à l'ACS, c'est que nous avons maintenu des rendements similaires, en conciliant toujours agronomie et économie. Nos rendements moyens sont de 100 qtx en blé, 95 en escourgeon, 45 en colza, 17 tonnes de MS en maïs et 13 tonnes de MS en luzerne. Progressivement, nous prenons un peu plus de risques pour tenter de réduire la part d'engrais azoté, la part fongicide et nous cherchons à diminuer la part d'herbicide. En ce qui concerne les herbicides, cela dépend de l'année. Cette année, par exemple, avec les épisodes pluvieux dans notre région, nous avons réalisé nos interventions plus tardivement et à pleine dose. Avec l’ajout de légumineuses, des taux de matière organique qui augmentent, nous arrivons à baisser régulièrement l’azote minérale.  Idem en produits phytosanitaires où la baisse est de 15 à 20%. Pour le désherbage nous avons un peu de mal à descendre en dessous de 1.7 IFT en blé/escourgeon et 1.9 en colza/maïs par crainte d’une augmentation du salissement qui pourrait devenir difficilement contrôlable. Pour les fongicides nous diminuons de 30% avec l’ajout de soufre à chaque passage, nous sommes en train de nous intéresser au thé de compost et autres pour encore les diminuer.  

Le lien entre notre élevage de vaches laitières et notre pratique de l'agriculture de conservation des sols est très simple. Si nos sols sont en bonne santé cela va s’équilibrer aussi avec le troupeau donc on tend vers une bonne santé animale et pour nous c’est la base. En cas de difficultés dans la conduite de nos cultures, nous disposons d'une solution qui est l'ensilage, permettant d'en faire bénéficier nos bovins. Lors des années de sécheresse, il nous est arrivé d'être en déficit de fourrage. Pour y remédier, nous avons parfois semé un couvert végétal en interculture courte et rapide, que nous récoltons pour le donner aux bovins. Personnellement, je pars du principe qu'il existe une complémentarité entre la terre et les animaux. La terre nourrit l'animal, et l'animal nourrit la terre.

Pour conclure, l'ACS nous a apporté initialement une amélioration significative sur le plan économique, que ce soit au niveau des charges, de l'usure du matériel et du temps de travail. Actuellement, même pendant les périodes intensives, je suis autonome sur les terres, alors qu'auparavant, il fallait au moins être trois. Pour l'avenir, nos perspectives sont de poursuivre dans cette voie et de continuer à perfectionner notre système. Nous nous épanouissons tous à la ferme, l'ACS est véritablement devenue une passion. J'éprouve du plaisir à observer l'évolution de nos sols et à effectuer nos tours de plaine. De plus, cette pratique représente un véritable défi, un challenge, apportant que du positif. Même si jusqu'ici encore trop peu de personnes semblent s'intéresser à cette technique, nous ouvrons notre ferme assez souvent aux personnes intéressées.




Le comité technique est heureux de vous présenter ce dernier numéro de l’instant technique de l’année 2023.  Pour 2024, nous avons déjà une liste de thèmes à aborder mais nous sommes toujours à l’écoute des sujets que vous souhaiteriez voir abordés.  N’hésitez pas à nous contacter via l’adresse mail ci-dessous !


Article écrit par le comité technique de l’APAD.
Si vous souhaitez réagir ou poser des questions sur cet article, envoyer un mail à :
comite.technique.apad@gmail.com


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Tous les instants techniques :

1 - Le semis de colza

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2 - Le semis du blé

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3 - Le semis des protéagineux

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4 - Le campagnol des champs

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5 - Innovation & ACS

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6 - La fertilisation en ACS

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7 - Les légumineuses alimentaires

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8 - La culture du tournesol

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9 - Les couverts d’été (partie 1)

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10 - Les couverts d’été (partie 2)

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11 - Témoignage : en ACS depuis 2015

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12 - La gestion des graminées d’automne en système ACS 

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13 - Les ravageurs du sol

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14 - La gestion des oligo-éléments

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15 - Résultats d’essais en ACS du réseau APAD

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16 - La gestion des cultures industrielles en ACS

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17 - Les Matières Organiques en système ACS

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18 - Semis des prairies sous couvert en ACS

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19 - Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique

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20 - La gestion de l'eau

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21 - La gestion du parasitisme en ACS

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22 - L’innovation permanente en ACS et le lien aux animaux 

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23 - Analyser l’année culturale pour apprendre

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24 - Introduire le lupin dans sa rotation

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25 - Le miscanthus : une culture à découvrir !

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26 - L’observation est la base d’un système ACS performant

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27 - L'enherbement en ACS

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28 - La fertilisation en ACS – résultats des essais menés par Arvalis

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29 - La gestion des limaces en ACS

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30 - Ouverture et fermeture du sillon pour les semis de printemps

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31 - Améliorer le bilan carbone de sa ferme

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32 - Le blé dans la rotation

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33 - Réussir sa transition en Agriculture de Conservation des Sols (ACS)

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34 - Les adventices en agriculture de conservation des sols

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35 - Les couverts végétaux d’interculture et la gestion de l’enherbement

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36 - Bilan de la campagne 2022 2023

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37 - L’ACS pour un bon équilibre : « Si nos sols sont en bonne santé, nos vaches et nous aussi. »

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38 - La gestion de la compaction en Agriculture de Conservation des Sols

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39 - Retour sur la journée technique nationale

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40 - Les couverts pluriannuels en Agriculture de Conservation des Sols

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41 - S’adapter aux changements climatiques en grandes cultures

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