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Publié le 20/02/2024Télécharger la version pdf





Retour sur la journée technique nationale



Le 1er février, l’APAD nationale organisait sa traditionnelle journée technique.  Avec près de 80 participants, cette journée a permis de beaux échanges constructifs dans une ambiance conviviale.  Le matin était consacré à l’intervention de 3 experts sur la réussite des cultures de printemps et leur intérêt dans un système ACS.  L’après-midi était organisée en ateliers avec témoignages et échanges entre pairs.  Cet instant technique se propose de faire un résumé des interventions du matin et des échanges de l’après-midi.




Pour la prochaine journée technique, le comité technique souhaite avoir votre avis sur la forme et le contenu d’une journée technique. Merci de compléter ce sondage (ça vous prendra moins de 5 mn !) en cliquant ci-dessous :

 

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1) L’importance de la diversité des cultures pour un système performant : en quoi l’introduction des cultures de printemps aide à construire un système durable ?


Antonio Pereira, conseiller productions végétales à la chambre d’agriculture de Haute Marne


« Transformer une contrainte en atout »


Pour Antonio Pereira, les contraintes réglementaires doivent être vues comme des atouts pour les agriculteurs souhaitant mettre en place des pratiques plus durables. Les BCAE (Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales) de la PAC sont typiquement des contraintes réglementaires qui ne devraient pas l’être pour des agriculteurs en ACS :

  • La BCAE 5, qui interdit le labour en conditions de sols détrempés ou inondés, ne concerne donc pas les agriculteurs qui font du semis direct !

  • La BCAE 6, qui interdit les sols nus pendant les périodes sensibles (hiver notamment), valorise les agriculteurs en ACS, qui travaillent avec des couverts végétaux.

  • La BCAE 7 qui oblige à la rotation des cultures, permet finalement de respecter le 3ème pilier de l’ACS.

En dehors des BCAE, les écorégimes de la PAC permettent aussi de valoriser les pratiques des agriculteurs ACSistes : un plus grand nombre de cultures, l'introduction de cultures de printemps ou encore la mise en place de cultures associées sont valorisées dans les écorégimes.

En plus du côté réglementaire, la diversification a d’autres atouts, comme la baisse des intrants. La plupart des agriculteurs diversifient leurs assolements par l’intégration de légumineuses, et diminuent donc leur consommation d’engrais.

C’est aussi vrai pour les produits phytosanitaires : statistiquement, ajouter 2 cultures de printemps dans une rotation avec 3 cultures d’hiver fait baisser les IFT de 16 %. L’évolution des rotations est à réfléchir et peut donner ce genre d’enchaînement :





Dans ses essais, A. Pereira a constaté qu’une culture conduite en mélange pouvait permettre d’obtenir de bons rendements sans apporter beaucoup d’azote. Par exemple, une orge de printemps associée à de la vesce velue + 80 kg de 18-46 et 20 kg d’Epsotop au semis a donné des résultats atteignant les 80qtx sans apport d’azote supplémentaire. Il convient cependant d’être vigilant sur ces associations qui peuvent aussi avoir un impact négatif en fonction du choix de la culture associée.

Une culture associée peut aussi permettre de toucher des primes complémentaires : La culture principale devient un mélange (MLC dans la PAC) dès lors que le mélange est composé d’au moins 50% de graines de légumineuses. Cette prime « légumineuse » est accessible pour les exploitations agricoles ayant un contrat avec un éleveur ou possédant 5UGB sur l’année N-1 (avant le 31 Décembre).



2) La réussite du semis de maïs selon Pioneer


Virginie Tulasne, responsable Pioneer sur le Centre Ouest


L’entreprise Pioneer a été créée en 1926 aux USA. Elle compte sur le territoire français 6 stations de recherches qui travaillent sur le maïs grain, maïs fourrage et tournesol. Cela représente chaque année 100 000 micro parcelles pour le maïs et 30 000 pour le tournesol. L’objectif de Pioneer est de proposer un maïs pour chaque système et chaque situation pédoclimatique avec des potentiels de rendement allant de 60 à 200 quintaux.

La réussite de la culture du maïs s’élabore dès le semis car le rendement est défini à plus de 50% par la qualité de l’implantation et de la levée.


4 facteurs entrent en compte pour la réussite du semis :

1. La dynamique de levée

La dynamique de levée est un élément important à prendre en compte en ACS car elle permet de diminuer les risques d’impacts des parasites. On recherchera des variétés qui émergent rapidement et avec une bonne vigueur. La vigueur au départ des plantules pourra être améliorée par de la fertilisation localisée.

2. Une levée homogène

Une levée homogène est très importante car cette espèce est sensible à la concurrence même de son pied de maïs voisin. Pour que tous les pieds de la culture lèvent en même temps, la qualité du semis est primordiale.

3. La singulation

On parle ici de la bonne répartition sur le rang des grains. On évitera ainsi les “doubles”, les “manques” et on assurera la bonne régularité d’espacement entre les grains. Le seul facteur entrant en jeu ici est le réglage du semoir.

4. La densité de semis

Il s’agira d’adapter et contrôler la densité de semis. Le choix de la densité sera fonction de la variété, de la réserve utile du sol, de la capacité à irriguer et de l’usage (grain ou fourrage). Voici par exemple, la réponse de quelques variétés à la densité de semis.




Pour améliorer la réussite de la culture du maïs, Pioneer développe plusieurs critères de sélection comme la vigueur de départ, le recouvrement inter rang et la capacité de germination en conditions froides (aussi appelé Cold-Test). Le cold test est la capacité à se développer en conditions froides qui est un élément avec une bonne corrélation sur la vigueur de la variété en système ACS.

Les variétés répondant le mieux à ces critères comportent le logo SD, sur les fiches produits. Il en existe 7 aujourd’hui. Pour valider ce logo dans les différentes situations pédo-climatiques des adhérents de l’APAD, un partenariat permettra de les tester dans différentes régions dans les conditions réelles.

Afin d’assurer la culture du maïs, Pioneer propose plusieurs solutions techniques aux agriculteurs. Par exemple, l’aide au déclenchement des semis ou le traitement de semences spécifiques aux problématiques rencontrées.

Pour information, l’APAD mettra en place, en collaboration avec Pioneer, différentes plateformes variétales pour obtenir des références précises en système ACS.



3) La réussite du tournesol : les conditions de sol, de climat, le choix variétal, la fertilisation


Paul Robert, conseiller technique chez Novalis Terra


Le tournesol est une des plantes les plus exigeantes à la levée entre température du sol, la gestion des résidus, les ravageurs… La culture est, pour Paul Robert, “très compliquée en SD mais pas impossible”. Il est nécessaire de respecter quelques points indispensables. Tout d'abord, la structure du sol et, en particulier, sa verticalité afin d’assurer une bonne pénétration racinaire même en conditions sèches.

Ensuite, la vitesse de développement pour couvrir rapidement le sol, limiter le développement des adventices et ainsi limiter le temps de sensibilité aux ravageurs comme la limace ou les oiseaux.

Enfin, le réchauffement du sol est le maître mot ! Pour déclencher le semis, la température du sol doit être supérieure à 8°C à la profondeur de semis c’est-à-dire environ 5 cm. Des pluies ne doivent pas être prévues dans les jours qui suivent au risque de créer une chute de la température du sol et provoquer des levées à plusieurs périodes et donc non homogènes.

Pour la densité de semis, tout dépend du contexte et de la contrainte en eau sachant qu’une perte de 25% de graines à la levée est courante... La réserve utile et donc la contrainte à l’eau est le paramètre principal pour décider de la densité de levée (et donc de semis). Cette densité pouvant aller de 50 000 en conditions très contraintes en eau à 60 000 pieds par Ha en conditions plus favorables.

Sur le choix de la variété, peu de travail a été réalisé sur des variétés adaptées à l’ACS. Il faudrait mettre en place des plateformes pour tester les variétés. Concernant la date de récolte, il ne faut pas trop tarder pour éviter les pertes au sol et ce, quitte à payer du séchage (“10g de graines tombés au sol par m², c’est 1 quintal par hectare”).


Fertilisation


Pour la fertilisation azotée, ce sont 4,5 à 5 unités d’azote par quintal qui sont nécessaires. Pour un tournesol à 35 qtx, les besoins sont de 160 à 180 unités. La fertilisation azotée pouvant retarder la maturité il faut privilégier de gros couverts de légumineuses (féverole d’hiver (90kg), vesce (20kg), pois fourrager (30kg), avoine d’hiver (10kg)) sans aucun apport azoté en culture ou à hauteur de 50UN max. Ce couvert devant être détruit suffisamment tôt pour libérer son azote et permettre un meilleur réchauffement du sol.

Les carences en bore dans les sols du nord de la France étant courantes, Paul Robert invite à positionner 400 à 500g de bore à la limite du passage du tracteur pour assurer une floraison de qualité.

La fertilisation se fait en plein, attention aux apports de N, P et S qui sont plutôt déconseillés en localisé ou alors à réaliser directement sur la terre ou dans le flux de terre surtout si le sol est humide.


Implantation


Avec une structure d’une très bonne qualité, il faut un semoir qui dégage bien la ligne de semis (disques gaufrés, chasse débris…) et créé de la terre fine sur la ligne pour assurer un bon contact terre graine.

Le semoir adapté dispose d’une dent ou d’un coutre juste devant les disques au même niveau de profondeur. Si le sol est un peu humide, on peut relever cette dent d’1 cm par rapport au disque. Derrière, un kit de ressorts est à privilégier pour assurer un bon plombage et donc une homogénéité de profondeur de semis. Si le sol est argileux, les roulettes pleines à l’arrière n’assurent pas une bonne fermeture, on pourrait plutôt utiliser des roulettes à dents voire des outils de precision planting.

Concernant la lutte contre les oiseaux, il n’y a pas de solutions miracles. Un semis de 60kg d’avoine nue (préférable à l’orge de printemps car plus sensible au glyphosate) en mars peut être une solution pour « cacher le semis ». Ce semis aurait également un intérêt dans la lutte contre les taupins car ils seront attirés par l’avoine, laissant le tournesol tranquille. Un agriculteur aurait remarqué que sans traitement de semence, les oiseaux trouvaient moins facilement le grain. Les oiseaux identifient-ils l’emplacement des grains pas la reconnaissance de l’odeur du traitement de semences ?




Atelier 1 : Les évolutions pour réussir l’implantation des cultures industrielles avec le moins de perturbation du sol

A la moisson, le trèfle blanc est bien présent

Agriculteur-entrepreneur en Bretagne sur 33ha, Rolland Hallegouët travaille sur la ferme avec son frère et est notamment producteur de pommes de terre (dont pommes de terre primeurs), une production qui assure la majeure partie (80%) de son chiffre d’affaires. A côté, il produit également du blé, des échalotes et des oignons. La valeur ajoutée du système réside dans la commercialisation des pommes de terre qui est assurée par des livraisons très régulières, au plus proche des besoins, dans des restaurants locaux et magasins de producteurs après conditionnement.

Agronomiquement, les pommes de terre primeurs reviennent tous les 2 ans, les consommations tous les 4 ans. Rolland met quand même en perspective “pour les pommes de terre primeurs, c’est 4 mois en terre de décembre à avril. Sur les 24 mois de la rotation, cela ne représente qu’une occupation de 16%”. Après les pommes de terre primeurs, c’est un couvert spontané, composé de plantes “adventices” estivales qui se développe et couvre de manière homogène la parcelle. Cette flore n’ayant aucun impact sur les pommes de terre ou sur le blé (2 cultures principales de la ferme), elle n’est pas problématique. 
Pendant les 3 années entre 2 pommes de terre conso, c’est 3 blés qui se succèdent associés à un trèfle blanc nain semé la 1ère année à 8kg/ha.
Dans le système de Rolland, la volonté n’est pas de réduire la perturbation du sol au moment de la culture de la pomme de terre, cette perturbation étant rendue indispensable par la nature même de la tubercule, mais bien de réduire l’impact de la perturbation sur le système. Pour cela, différents leviers sont mis en place : 


●    Des céréales pour maintenir la structure du sol grâce au réseau racinaire fasciculé

○    Dans cette optique les blés sont aussi semés tôt, pour remplacer le rôle du couvert et leur laisser le temps de s’implanter

●    Des légumineuses pour équilibrer la “ration” du sol, diversifier les familles de plantes présentes dans la rotation et apporter de l’azote au système
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Atelier 2 :  La recherche de nouvelles cultures (luzerne, lin, sarrasin…) et leur valorisation économique

Le lin est une plante qui s'adapte bien à l'ACS

Agriculteur sur 288 ha dans l’Essonne, Ludovic Joiris cultive en ACS depuis 21 ans. Parti d’un assolement classique de la région en blé-orge-colza et de taux de MO de l’ordre de 1,7%, il a progressivement fait évoluer son système. Avec un tel assolement, il fallait trouver une culture de printemps pour le côté agronomique. Dans un 1er temps, il a cherché à réussir techniquement de nouvelles cultures pour ensuite leur chercher une filière de valorisation économique. Le lin de printemps à destination graines a été sa 1ère réussite.

Déjà co-propriétaire d’une presse en commun avec des voisins, pour faire de l’huile de colza, Ludovic a découvert que l’huile de lin était la 2ème huile la plus consommée par l’industrie. C’est ainsi qu’a démarré son huilerie ! Rapidement, il a investi dans sa propre presse, puis la gamme a pu se développer vers du savon noir ménager et différents types de conditionnements selon les publics (industrie, vente directe). Ludovic est devenu petit à petit spécialiste du sujet en développant ses connaissances sur les huiles riches en oméga 3 pour l’alimentation humaine et animale (chanvre, caméline…), sur les processus de fabrication des biocarburants… Il reconnaît que ce travail a été pour lui très valorisant.

Ludovic a fait de nombreux tests non concluants sur d’autres cultures comme le lupin, la caméline, le chanvre…

Les clés de réussite d’un système introduisant de nouvelles cultures en assurant leur valorisation sont pour lui de :

●    Réaliser de faibles investissements au démarrage ;
●    Se renseigner pour devenir spécialiste du sujet ;
●    Trouver la filière avant de développer les itinéraires techniques adaptés ;
●    Maîtriser la valeur ajoutée de la transformation ;
●    Créer des relations sur le long terme avec ses clients

 

De nombreuses filières pourraient voir le jour d’après les participants : pour la relocalisation de la multiplication des semences de couverts (phacélie, vesce…), pour l’alimentation humaine (quinoa…) ... Il faut trouver sa niche !

Atelier 3 :  L’optimisation économique de ses productions : diminution des charges et augmentation des produits

Pour Paul Robert de Novalis Terra l’optimisation économique passe par l’optimisation des cultures, il y a donc plusieurs points à regarder avec attention.

  1. L’absence de récolte et/ou le retournement d’une culture est ce qui coûte le plus cher à l’agriculteur. Il faut donc s’assurer de la bonne levée de la culture, de jauger la prise de risque en SD, équilibre entre risque économique et respect des 3 piliers de l’ACS.
  2. Ne pas négliger les apports N-P-K-S avant d’investir dans la génétique ou les oligoéléments. Il faut donc mettre de l’engrais starter pour s’assurer d’une bonne levée. Ne pas négliger la potasse dans les sols. 
  3. Bien adapter le potentiel de marge à l’investissement ; viser l’optimum économique plutôt que l’optimum rendement. 
  4. Les doubles cultures et cultures associées à tester à condition d’avoir le matériel de triage.  Dans le cadre des doubles cultures : s’assurer de la faisabilité de récolte sans surcoût et du débouché.
  5. Sur la commercialisation, il a des opportunités mais c’est un métier à part entière.  
  6. Sur les produits phyto, ne pas faire d’impasses/ d’économies en particulier dans la maîtrise de l‘enherbement.
  7. Approvisionnement : ne pas hésiter à mettre en concurrence les vendeurs.
  8. Raisonner l’achat du matériel. Réfléchir à l’acquisition en CUMA- Copropriété - Location, en début de transition. Ce sera possible en fonction des plages de semis disponibles sur le territoire des agriculteurs.

Atelier 4 :  Construire un système économe en herbicides

L’ingéniosité des agriculteurs pour désherber avec ces serpillères

Avec les marges à la culture et les sécheresses à répétition, les rotations tournent souvent avec uniquement des cultures type céréales d’hiver – colza.  Il arrive alors des situations où des adventices deviennent compliqués à gérer d’autant plus avec la baisse du nombre de molécules. D’autres outils en complément des herbicides doivent alors être utilisés.  L’objectif de cet atelier était de faire émerger des idées testées ou imaginées par les participants.

  1. Il est indispensable, dans des situations où les dépenses en herbicides atteignent des coûts très élevés, de réfléchir sur la globalité de la rotation : même si une culture ne fait pas trop de marge, elle peut permettre de bien « nettoyer » et donc de baisser les dépenses en herbicides.
  2. L’allongement de la rotation reste la solution la plus efficace.  Le maïs et le soja sont des pistes ; sachant que le progrès génétique en maïs pourrait aider à l’introduire dans une rotation même en conditions sèches. Le millet est aussi possible mais les prix sont très fluctuants. Il faut continuer le travail de recherche sur le tournesol pour mieux le réussir en ACS.
     
  3. Valoriser les cultures par la méthanisation ce qui permet également d’exporter les adventices. 
  4. Cultiver une légumineuse 2 ou 3 ans comme le trèfle violet en essayant de vendre le foin.  Ceci permet également d’activer des aides spécifiques. Il est également possible de le valoriser en interne avec l’engraissement de taurillons en complétant avec de l’orge aplati : le retour sur investissement est beaucoup plus rapide qu’avec de la méthanisation !
  5. Dans le choix des couverts végétaux, la densité en resserrant les rangs, l’allélopathie (sarrasin ou avoine contre les graminées estivales), les prélèvements en azote pour limiter les adventices nitrophiles (sorgho, moha), l’étouffement avec de la vesce velue ou du seigle Turbo Green. Autant de pistes qui peuvent être des solutions avec des réussites intéressantes suivant les années et les secteurs.
  6. Le glyphosate est d’autant plus efficace qu’il peut atteindre le dessous des feuilles : l’utilisation de serpillères qui « caressent » les feuilles avec système de goutte à goutte ; Le passage d’un rouleau avec le pulvé derrière ; charger la bouillie positivement ce qui optimise son attirance sur la plante qui est chargée négativement.

Atelier 5 :  Les aides à la qualité des semis

Participation d’Anaïs Finck, de la société Precision Planting. Les échanges ont d’abord commencé par l’énumération des améliorations réalisées sur les différents semoirs des adhérents. 

-    La dent “Berland”
-    Réduction de la vitesse de semis
-    Amélioration de la pression de l’élément semeur avec ressort
-    Augmentation du poids du semoir
-    Ajout d’une roue Pro, languette pour améliorer le rappui de la graine dans le sillon
-    Modification des roues de rappui, roue crantée/étoiles.
-    Pneu bandage RID, limite la pression de l’élément semoir sur la ligne de semis. (Adapté au sol argileux)
-    Utiliser du Talc graphite (distribution pneumatique) / graphite (distribution mécanique) afin d’améliorer l’écoulement des graines dans les caisses.

Les différences de placements des grains sur le rang sont souvent dû à un problème de maintenance et de mauvais réglage.  Il faut regarder l’entrainement /Distribution/ lâché de grain

Créé en 1993 Precision Planting, propose des accessoires pour améliorer la qualité des semis pour des semoirs existants ou neufs. Compatibilité avec toutes les marques de semoirs.  Par exemple : 

  1. Chasse débris rotatif monté sur poumon pneumatique afin d’avoir une pression constante sur le chasse débris, indépendant de l’élément semeur. 
  2. Vérin pneumatique sur chaque élément semeur afin de contrôler la pression en fonction de l’humidité du sol ou d’autres paramètres.
  3. Languette de rappuie 
  4. Bloc de roue de fermeture


Même avec de tels équipements, la priorité reste de contrôler des pièces d’usures sur le semoir :

  1. Les disques des éléments semeurs : glisser deux cartes de visites à chaque extrémité, là où les disques se touchent. La distance entre les bords intérieurs des deux cartes de visite doit être comprise entre 4 et 6 cm. Si la mesure est hors limite régler les disques ou bien les remplacer. 
  2. Contrôle de la tension des chaînes d'entraînement.
  3. Les roues de jauge des éléments semeurs doivent bien coller au disque et ne doivent pas remonter de la terre.
  4. Vérifier les bagues du bloc de fermeture du sillon. Et contrôler l’alignement des roues de fermeture avec le sillon
  5. Réglage des roues de fermeture, elles doivent se rejoindre à la même distance que la profondeur de semis

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Article écrit par le comité technique de l’APAD.
Si vous souhaitez réagir ou poser des questions sur cet article, envoyer un mail à :
comite.technique.apad@gmail.com













Tous les instants techniques :

1 - Le semis de colza

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2 - Le semis du blé

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3 - Le semis des protéagineux

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4 - Le campagnol des champs

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5 - Innovation & ACS

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6 - La fertilisation en ACS

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7 - Les légumineuses alimentaires

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8 - La culture du tournesol

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9 - Les couverts d’été (partie 1)

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10 - Les couverts d’été (partie 2)

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11 - Témoignage : en ACS depuis 2015

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12 - La gestion des graminées d’automne en système ACS 

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13 - Les ravageurs du sol

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14 - La gestion des oligo-éléments

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15 - Résultats d’essais en ACS du réseau APAD

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16 - La gestion des cultures industrielles en ACS

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17 - Les Matières Organiques en système ACS

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18 - Semis des prairies sous couvert en ACS

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19 - Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique

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20 - La gestion de l'eau

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21 - La gestion du parasitisme en ACS

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22 - L’innovation permanente en ACS et le lien aux animaux 

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23 - Analyser l’année culturale pour apprendre

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24 - Introduire le lupin dans sa rotation

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25 - Le miscanthus : une culture à découvrir !

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26 - L’observation est la base d’un système ACS performant

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27 - L'enherbement en ACS

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28 - La fertilisation en ACS – résultats des essais menés par Arvalis

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29 - La gestion des limaces en ACS

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30 - Ouverture et fermeture du sillon pour les semis de printemps

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31 - Améliorer le bilan carbone de sa ferme

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32 - Le blé dans la rotation

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33 - Réussir sa transition en Agriculture de Conservation des Sols (ACS)

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34 - Les adventices en agriculture de conservation des sols

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35 - Les couverts végétaux d’interculture et la gestion de l’enherbement

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36 - Bilan de la campagne 2022 2023

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37 - L’ACS pour un bon équilibre : « Si nos sols sont en bonne santé, nos vaches et nous aussi. »

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38 - La gestion de la compaction en Agriculture de Conservation des Sols

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39 - Retour sur la journée technique nationale

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40 - Les couverts pluriannuels en Agriculture de Conservation des Sols

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41 - S’adapter aux changements climatiques en grandes cultures

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