Publié le 18/08/2024Télécharger la version pdf





Valoriser nos expériences pour rester autonomes dans nos décisions





Comme deux fois par an, cet instant technique fait le focus sur une ferme en Agriculture de Conservation des Sols (ACS).  Ce système de culture doit prendre en compte la globalité de la ferme pour avoir des performances durables.  C’est ainsi l’occasion de mieux comprendre comment le système s’est construit et comment il s’améliore d’années en années grâce à des décisions prises en fonction des différents atouts et contraintes locaux.  Pour cet été, nous avons interrogé Diane Masure, agricultrice à Polisy dans le sud de l’Aube et depuis peu, présidente de l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD).





1.    Installation en ACS


Je ne suis pas issue du milieu agricole : mon père était officier de marine et j’ai été habituée à déménager régulièrement.  Aimant les sciences et la géologie, je voyais, en étant ingénieure agronome, la possibilité de travailler dans le développement des pays du sud et de voyager. J’ai rencontré mon mari, Bertrand, sur les bancs de l’agro, un des 10 fils d’agriculteurs présents. Nous avons commencé notre carrière professionnelle en France et à l’international, Bertrand travaillant pour Veolia et moi étant mère, enseignante, consultante en fonction des destinations.  Après une vingtaine d’années, nous sommes revenus sur la ferme familiale en 2012, moi en tant que cheffe d’exploitation et Bertrand sous le statut de conjoint. Nous savions que nous ferions évoluer le système pratiqué par le père de Bertrand, même si celui-ci était en TCS depuis une vingtaine d’années. En effet, notre vision de l’agriculture était enrichie par notre formation d’agronome et les expériences à l’étranger dont :


-    Le Brésil en 1992 pour trouver la solution à un problème de parasites du sol sur plantation d’hévéa en utilisant des plantes de service et en nourrissant le sol, 
-    Stages au Togo où l’on associe les plantes au semis dans un objectif de valoriser les services des plantes.

La ferme est isolée avec toutes les parcelles autour

Le département de l’Aube est rattaché à l’APAD Centre Est. Dès notre installation nous avons eu la chance de rencontrer un voisin, Philippe, seul en ACS depuis plus de 20 ans : il a été notre mentor, sur l’ACS mais aussi sur l’agriculture. 2 ans après notre installation un petit groupe ACS local du GDA, nous a permis de nous former et d’échanger sur nos échecs et réussites. Puis, à partir de 2018, j’ai adhéré à l’APAD afin d’organiser des journées portes ouvertes et intégrer un GIEE « couvert permanent pluri annuel » de l'APAD Centre Est où j’ai découvert l’expertise technique des agriculteurs de l’association. Par la suite, je me suis de plus en plus impliquée à l’APAD avec le label, puis le conseil d’administration national, puis le projet carbone, puis le bureau et enfin la présidence.



2) Description de la ferme

La SAU est de 120 ha.  C’est une ferme isolée sur les plateaux du barrois sans adduction d’eau. Le parcellaire est groupé intégralement autour de la ferme ce qui est un atout pour le suivi des parcelles, le gain de temps et l’optimisation du matériel. En nous installant nous pensions nous agrandir, mais nous perdrions les atouts de cette proximité des parcelles, nous avons préféré nous investir dans d’autres activités. 
Installés tardivement (à 40 ans) après des expériences de salariats, l’objectif était aussi un maximum d’autonomie, c'est-à-dire pas de salariés sur l’exploitation, avec – reconnaissons-le- le coup de main des enfants quand ils sont présents et disponibles.

 
Les sols sont à dominante argilo-calcaires (80%) : de type G1 (Argilo-calcaire très superficiel avec cailloux 20%) et G2 (Argilo-calcaire superficiel avec cailloux 60%). Les rendements sont souvent irréguliers en fonction de la pluviométrie avec une moyenne à 70 quintaux en blé.  Les 20 % restant sont de type limoneux à limono-argileux avec des rendements plus réguliers.

Y sont cultivés une dizaine d'espèces, céréales 30 à 50 % de la surface (blé, orge), colza (10%), semences de vesce (10%), semences de fétuque sous couvert de pois (10%), lentilles alimentaires (10%) et chanvre (20%).  Nous sommes toujours prêts à expérimenter d’autres cultures même si les opportunités sont plus faibles que dans d’autres régions. On essaie de privilégier les filières courtes : chanvre à La Chanvrière à coté de Troyes, lentilles pour un voisin qui a développé une filière, orge pour la malterie de Polisot et blé pour le moulin de Dienville.  Ce sont bien des choix que nous essayons de faire mais ce n’est pas forcément toujours vrai.

Cette diversité de cultures nous permet d’écrêter les pointes de travail et de réaliser, dans la mesure du possible, toutes les opérations culturales en conditions optimales ainsi que de diluer les risques météorologiques et techniques.  
Cette diversité de cultures est aussi possible grâce à la possibilité de séchage/triage/stockage des récoltes sur la ferme ce qui nous permet d’être plus autonomes et de souscrire des contrats spécifiques.

En 2015, j’ai décidé de convertir un quart de l’exploitation en agriculture Biologique. Mon objectif était de m’obliger à acquérir d’autres techniques de cultures, de valoriser aussi cette diminution de l’usage de phyto que nous observions depuis que nous étions installés. J’ai dé-converti les parcelles en 2022, au bout de 7 ans, voyant les limites techniques et économiques du système. En particulier, les difficultés d’approvisionnement de matière organique et un salissement en augmentation ont été les points clés de l’arrêt du Bio.
Avoir conduit des parcelles en Bio a été intéressant car cela m’a permis de mettre en œuvre et tester de nouvelles techniques sur la ferme : 

-    L’usage de la herse étrille en méthode de désherbage, en particulier le passage à l’aveugle après le semis.; 
-    L’importance des associations culturales possibles car il n’y a pas de désherbage chimique ;  
-    Le fonctionnement différent de la gestion de l’azote lorsque la source est de la matière organique exogène ; 
-    La faible pression des parasites quand le rendement est moindre ;  
-    La différence d’évolution de nos sols (que nous pouvions comparer) entre ACS et AB. En 10 ans, nos argilo calcaires sont passés de 4 à 6 % de MO en ACS. Grâce aux couverts, aux apports de MO, au travail du sol minimal, nous avons vu évoluer ceux en Bio de 4 à 5%. En limons, les sols, partis d’un taux de 2,3, ont atteint 3% de MO en 10 ans en ACS ; avec la même attention que précédemment, nous n’avons pas réussi à maintenir ce taux en AB : au bout de 10 ans, les sols avaient baissé à 1.7. Bien sûr, il aurait fallu apporter plus de matière organique exogène, ou favoriser des couverts plus longs mais ce n’est pas si simple face aux contraintes techniques et économiques.  

En matériel, nous sommes assez minimalistes : celui qui travaille le plus c’est le semoir. Nous avons un semoir à disque Great Plains, avec 2 compartiments pour les petites et les grosses graines. Ensuite vient la moissonneuse, une vieille JD 2256, à qui nous adaptons des kits en fonction des récoltes (chanvre, trèfle...), le pulvérisateur reste le 3ème matériel utilisé, équipé de coupures de tronçons. Nous avons 3 vieux tracteurs : JD 6630 notre tracteur de tête, autotrack ; un JD4440 pour la benne, un 3040 pour le pulvé (pression au sol optimisée). Nous avons investi dans un broyeur comme outil de gestion de l’enherbement. Pour le chanvre, il est nécessaire d’avoir une faucheuse latérale, andaineur et presse à balles rondes, et pour son implantation il nous reste encore un vibroculteur et un vibroflex (on en parle ensuite). Pour rouler les semis, nous avons 2 rouleaux : un léger et un lourd. En investissement à venir, vraisemblablement un deuxième tracteur de tête pour mieux optimiser les chantiers devrait s’ajouter.



3) Impact de l’ACS sur les IFT

Les couverts réussis sont sources de solutions à de nombreuses problématiques


Les ​résultats obtenus nous permettent d’être en moyenne à moins de 1 fongicide sur blé. Et nous avons supprimé fongicides et insecticides sur colza en faisant du « colza opportuniste », c'est-à-dire du colza avec un minimum d’intrants jusqu’au printemps. 

Nous nous sommes engagés dans une MAEC réduction de phyto en 2018. Dans les engagements contractualisés, nous devions réduire les IFT Hors Herbicides de 35% en 5 ans par rapport à la référence régionale (ceci n’étant pas un problème puisque nous étions quasiment à 0) et l’IFT Herbicide de 30% par rapport à la référence régionale, défi bien plus complexe à relever. 
En n’ayant plus l’outil « travail du sol » pour y parvenir, ceci est un vrai défi. Nous avons dû modifier l’assolement de la 5ème année, en implantant encore plus de surface de chanvre et en retirant les lentilles pour pouvoir atteindre les objectifs demandés. 
Malgré les nombreux leviers mis en œuvre, nous avons constaté un accroissement du salissement des parcelles avec une forte pression Ray Grass au bout des 5 années de MAEC.  Cette problématique ne peut pas être résolue que par l’aspect chimique, la réflexion agronomique à associer est indispensable.  En particulier, il faut absolument éviter maintenant toute montée à graine des RG, ce qui nous a obligé à compléter le plan de désherbage de cette année par un broyage des zones infestées, avant récolte et une épuration manuelle. La pression ray-grass est un frein pour toutes les cultures et en particulier les graminées porte-graine. 
    
Sinon nous n’utilisons pas de traitement de semences, pour le blé, colza, couverts et nous essayons d’avoir un maximum de semences fermières. Nous prenons un risque en ne faisant pas de traitement de semences, en particulier pour le blé, mais nous sommes vigilants au risque carie.
A propos des rongeurs, l’année 2015 a été une année avec une forte pression. Nous avons testé beaucoup de techniques pour gérer ce problème. Aujourd’hui, en plus des chats présents sur la ferme et qui chassent aux alentours, la technique utilisée, est de favoriser le travail des rapaces. Nous récoltons nos cultures en fauchant le plus haut possible, puis nous semons nos couverts et broyons ensuite (mulch + absence de refuge pour les rongeurs) avec passage de herse pour bien étaler les pailles et favoriser l’action des rapaces. Au printemps, si des ronds sont observés un traitement ponctuel n’est pas exclu. 



4) Assolement

Pour établir notre assolement nous avons une succession-type prenant en compte la gestion de l'enherbement et l'évolution de la structure du sol.  Mais, comme souvent en ACS, des modifications surviennent régulièrement en fonction des aléas climatiques et des difficultés d’implantation. Voici la succession habituelle : 

-    Derrière une légumineuse (lentille), nous implantons un colza associé lotier (10 kg/ha) : la lentille fait plante compagne et le lotier devient couvert permanent pluri annuel. Le colza ne subit de désherbage qu’au printemps en fonction de sa robustesse, sinon il est détruit et on implante une orge de printemps. 
-    Derrière ce colza associé, nous implantons un blé en essayant de garder le lotier vivant.
-    Derrière un chanvre récolté en novembre, presque toujours un blé quoique les expériences de culture de printemps ont été positives.
-    Derrière la vesce porte graine, nous implantons un blé améliorant qui profite des résidus d’azote.
-    Nous implantons notre fétuque porte graine sous une culture de Pois de printemps. La fétuque, quand son implantation est réussie, est en place pour 3 années.
-    Derrière une fétuque, du chanvre
Bien sûr, rien n’est jamais systématique. Cette année l’implantation de la fétuque est ratée, je viens de contracter un contrat de semences de luzerne. 



5)    Les innovations mises en place 

Lotier après récolte du colza

Comme de nombreux agriculteurs dans ce système, nous sommes dans la recherche permanente d’améliorations pour toujours mieux produire en quantité et en qualité. Nous testons beaucoup de techniques mais ne conservons que certaines :
 
Ce qui fonctionne :  le colza associé à de la féverole ou d’autres légumineuses gélives et avec du lotier en couvert permanent pluri annuel, 
A réessayer : le semis de couvert à épiaison du blé : cette technique a bien fonctionné en bio avec 10kg de trèfle blanc intermédiaire à la volée avant une pluie de 15mm. Nous l’avons réessayé depuis mais sans succès ; sûrement qu’il existe de la rémanence des herbicides malgré notre vigilance.   

​​​​​​​Nous devons toujours mieux réussir les couverts pour diminuer l’enherbement et apporter de l’azote par le couvert (on estime à 40 unités l’apport d’un couvert bien développé). Notre formule est : phacélie (1kg/ha), moutarde d’Abyssinie (3 kg/ha), vesce Melissa résistante à l’aphanomyces (90kg/ha) , Tournesol (11kg/ha) et, en fonction de la culture suivante, des variantes avec pois, féveroles etc..
Cette année, nous avons testé la destruction du couvert sous gel avec un rouleau : plusieurs passages à -6°C ont permis une destruction partielle, entre autres des ray-grass. Ces bons résultats nous incitent à retester les années à venir.
Nous allons poursuivre également les associations culturales avec, par exemple, la cameline comme tuteur et insectifuge sur lentille avec la difficulté de gérer le désherbage.
Nous cherchons enfin à introduire de nouvelles cultures comme le trèfle incarnat porte graine et le pois chiche.



6)     Focus sur la culture du chanvre

Sur l’exploitation le chanvre est une histoire ancienne car la famille de Bertrand fait partie des fondateurs de la coopérative La Chanvrière basée près de Troyes, la plus grande structure de France. Nous sommes autonomes pour cette culture qui, si elle demande d’être implantée en terre chaude, doit sa réussite à une bonne levée. Il n’existe pas de produit de désherbage, elle n’a pas d’attaque fongique ni d’insecte, donc 0 phyto pendant la culture. Une plante parasite l’orobanche du chanvre impose cependant une attention particulière. Par exemple en allongeant la rotation, en évitant de cultiver dans la rotation d’autres plantes hôtes, en nettoyant bien le matériel et en choisissant des variétés tolérantes.
En fonction de la qualité de la paille voulue, plusieurs dates de récolte sont possibles. A la mi-août, la fauche permet d’avoir de la paille qui restera au sol 5 semaines, le temps du rouissage. Sinon il est possible de moissonner la graine (le chenevis) en septembre et faucher la paille qui restera moins longtemps au sol pour fournir de la paille blanche. La récolte demande, moisson (ou pas), fauche, fanage, andainage, pressage dans des conditions qui peuvent être humides, donc qui imposent une grande réactivité. Par définition, le chanvre est une fibre qui s’enroule dans tout ce qui tourne. Débourrer est une des activités pendant la récolte.
Malgré tout, le chanvre est une culture rentable, nettoyante et laissant une bonne structure de sol. En revanche la culture de chanvre m’impose un travail du sol superficiel à 5 cm nécessaire pour une levée homogène et rapide, gage de la réussite technique. Je teste régulièrement le semis direct mais je n’ai pas trouvé de solutions pour une bonne levée. Le chanvre ne revient sur les parcelles que tous les 5 à 10 ans.  
Le chanvre fait toujours rêver (je n’ai pas dit planer, on est à 0.2 % de THC) par ses atouts : 0 phyto, 0 irrigation, fixation de carbone dans les bétons de chanvre pour la construction.  Pour en savoir plus, il faut aller sur le site InterChanvre : https://www.interchanvre.org



7)    Les engagements pour la société  

Apres 20 ans de déménagements fréquents, reprendre la ferme était synonyme d’investissement local.  
Bertrand, quand il n’aide pas sur la ferme en tant que conjoint d’exploitation, est consultant indépendant à l’international sur l'eau et assainissement ainsi qu’administrateur au syndicat départemental des eaux et conseiller municipal.  
Je suis dans le bureau de la coopérative La Chanvrière, administratrice du GDA local et de l’APAD Centre-Est et, depuis cet été, présidente de l’APAD.  Je suis également engagée dans des associations diverses :  parents d'élèves, historiques et patrimoniale, shifters et shift project. 
L’ensemble de nos engagements sont en cohérence avec notre mode de fonctionnement et enrichissent notre vision de la société.






En complément du témoignage de Diane Masure, nous vous présentons ci-dessous les différents travaux en cours dans certaines APAD locales.  Ces travaux montrent à nouveau l’importance de garder un système en constante évolution afin de trouver des solutions aux problèmes et difficultés rencontrés.




Travaux et expérimentations mis en place cet été

Limaces

Positionnement des Limacapt sur la parcelle du Pas de Calais

Nous poursuivons notre travail de compréhension de la biologie des limaces en système ACS.  Pour cela, nous avons retenu 2 sites expérimentaux (Aire sur la Lys dans le Pas de Calais et Vitrac Saint Vincent en Charente) pour tester l’influence de pratiques spécifiques sur la population de limaces et les dégâts observés.  
Nous avons retenu 5 modalités pour les semis de colza :

1) Pratique agriculteur dans la parcelle donnée 
2) Passage d’une herse à paille  
3) Passage d’un rouleau 
4) Paille enlevée 
5) Paille laissée 

Chaque modalité est évidement semée en direct avec observation des dégâts éventuels sur plantes.

Ces modalités sont suivies chacune par un Limacapt
(https://anti-limaces.desangosse.fr/limacapt/). Pour mieux caractériser l’impact de chacune des pratiques sur la population de limace, il a été décidé de ne pas mettre d’antilimaces. Pour information générale, les comptages montrent un nombre important de limaces, ce qui n’est pas vraiment une surprise !  En moyenne 20 limaces/m² dans le 62 et 70 dans le 16.

Essai maïs


4 sites expérimentaux ont été mis en place : 


3 dans le Pas de Calais :
Un site de maïs ensilage précoce et différentes modalités de semis : plusieurs passage du semoir pour avoir un effet strip-til sur quelques variétés  

2 sites avec plusieurs variétés de maïs grain et plusieurs densité 
Les variétés proviennent de chez Pioneer, KWS, Dekalb et Syngenta

1 en Vendée : essai variété Pioneer et enrobage  








Essai Tournesol


1 site expérimental variétés à l’APAD Val de Loire

Essai mesure du potentiel rédox


L’APAD val de Loire continue ses mesures. Un prochain instant technique fera le point sur cette expérimentation de longue durée.




Article écrit par le comité technique de l’APAD.
Si vous souhaitez réagir ou poser des questions sur cet article, envoyer un mail à :
comite.technique.apad@gmail.com












Tous les instants techniques :

1 - Le semis de colza
15/07/2020

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2 - Le semis du blé
18/09/2020

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3 - Le semis des protéagineux
29/10/2020

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4 - Le campagnol des champs
26/11/2020

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5 - Innovation & ACS
23/12/2020

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6 - La fertilisation en ACS
03/02/2021

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7 - Les légumineuses alimentaires
12/03/2021

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8 - La culture du tournesol
14/04/2021

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9 - Les couverts d’été (partie 1)
19/05/2021

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10 - Les couverts d’été (partie 2)
16/06/2021

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11 - Témoignage : en ACS depuis 2015
16/07/2021

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12 - La gestion des graminées d’automne en système ACS
17/09/2021

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13 - Les ravageurs du sol
15/10/2021

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14 - La gestion des oligo-éléments
15/11/2021

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15 - Résultats d’essais en ACS du réseau APAD
22/12/2021

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16 - La gestion des cultures industrielles en ACS
17/01/2022

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17 - Les Matières Organiques en système ACS
21/02/2022

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18 - Semis des prairies sous couvert en ACS
16/03/2022

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19 - Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique
14/04/2022

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20 - La gestion de l'eau
18/05/2022

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21 - La gestion du parasitisme en ACS
17/06/2022

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22 - L’innovation permanente en ACS et le lien aux animaux
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23 - Analyser l’année culturale pour apprendre
22/09/2022

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26 - L’observation est la base d’un système ACS performant
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28 - La fertilisation en ACS – résultats des essais menés par Arvalis
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45 - Construire un système bocager pour développer la biodiversité

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47 - Les couverts végétaux d’interculture et la gestion de l’enherbement – partie 2

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48 - L’Agriculture de Conservation des Sols au service de la préservation des sols et de l’optimisation d’un élevage laitier.

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