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Publié le 17/11/2023Télécharger la version pdf





Bilan de la campagne 2022 2023



Avec de longues périodes de sécheresse suivies de longues périodes de pluie, l'année culturale 2022-2023 présente une météo qui a impactée les cycles de cultures et donc les itinéraires techniques. Ceci montre la difficulté d'avoir des préconisations nationales et identiques d'une année sur l'autre. Cet instant technique, en faisant le bilan de l'année culturale, va permettre de se rendre compte de l'importance de l'observation et de trouver les créneaux adéquats pour optimiser la réussite des différentes opérations culturales. Ce bilan est permis par les témoignages de nombreux agriculteurs des différentes APAD : qu’ils soient ici remerciés pour leur collaboration.





Une fin d’été favorable aux semis et aux levées

L'année culturale commence par un mois d'août, septembre et début octobre relativement sec et chaud. Les levées de colza sont globalement réussies, en particulier là où des orages ont apporté de l’eau en quantité raisonnable.  Là où il n’y en a pas eu, les colzas sont très hétérogènes et, comme souvent dans ces situations, sensibles aux parasites, altises en particulier. 


Figure 1: le semoir à dents donne souvent de meilleurs résultats pour les semis d'été


Dans de nombreuses régions il n'y a quasiment pas plu jusqu'à la deuxième quinzaine d'octobre : le développement des couverts estivaux a été décevant et même les adventices étaient peu présentes.  Les récoltes des maïs et tournesol se passent donc en très bonnes conditions sans impacter les sols (mais évidemment avec des rendements souvent décevants…).  Les conditions ont été optimales pour semer les cultures d’automne. Grâce à des températures qui sont restées élevées jusqu'en décembre et une pluviométrie régulière et sans excès, les cultures se sont développées rapidement avec moins d’impacts des différents parasites. 

Figure 2 Les levées de céréales ont été homogènes et denses

Dans certaines situations, les céréales se sont presque trop développées avec une levée de quasiment tous les grains et un tallage relativement important. Que ce soit les méteils, les céréales, les colzas, toutes les cultures sont en bon état physiologique avant l'hiver avec une biomasse relativement importante.  
Pour le colza, le développement important de l'automne a entraîné de nombreuses carences en bore. Dans ces conditions il est toujours important d'apporter cet élément minéral dès l'automne pour éviter toute carence préjudiciable. 
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Concernant les désherbages, ils ont pu se faire en bonnes conditions. Cependant on a pu constater des problèmes de sélectivité des herbicides racinaires des céréales.

Pour rappel il est important de bien raisonner la profondeur de semis en fonction de la saison, l’humidité du sol, la pluviométrie annoncée et le programme de désherbage. Il faut très souvent éviter de semer dans le mulch et, en cas d’utilisation prévue d’herbicide racinaire suffisamment profond pour éviter un impact sur le germe de la céréale. Également il faut rappeler que pour les herbicides racinaires le roulage se fait avant application et non après comme on peut encore le voir de temps en temps. Dans les parcelles ou les graminées type raygrass et vulpin sont présents, il faut absolument avoir un programme de désherbage sérieux pour éviter les levées et le développement de ses adventices dans les céréales. Dans les retours de terrain nous avons eu régulièrement écho d'échec dans les situations où il y a eu un peu trop de laisser aller dans la gestion du désherbage. 


Pour les autres parasites, les limaces ont eu peu d'impact grâce à la sécheresse de l'été et de début d'automne même s’il est toujours conseillé de protéger la ligne de semis car le nombre de limaces terricoles (limaces noires) est en augmentation dans de nombreuses régions. Avec le retour de la pluie en automne, les limaces sont ressorties affamées mais le rapide développement végétatif a compensé les dégâts.

Figure 3 La durée de présence des pucerons augmente le risque de virose

Pour les pucerons (Rhopalosiphum padi principalement), ils ont eu des conditions favorables jusque mi-novembre ce qui a entraîné de nombreux traitements pour éviter les problèmes de virose. Dans certaines régions, en particulier l'est de la France, la pression des insectes parasites du sol (taupins, zabre) est en augmentation entraînant des situations pouvant être très problématiques avec obligation de resemis ou de changement de culture. Il est aujourd'hui difficile de trouver des solutions face à cette recrudescence parasitaire. Un gros travail de connaissance physiologique et de développement des auxiliaires seraient les seuls moyens pour gérer efficacement ces insectes. 


Un hiver sec et doux


L'hiver se poursuit en janvier février avec toujours un déficit pluviométrique important. Globalement il pleut un peu début janvier puis une longue période de sécheresse a lieu jusque début mars. Le mois de février est assez frais avec quelques épisodes de gel sans trop de conséquences. Sauf dans les situations où les céréales étaient très développées et où on a pu observer quelques gels d’épis. Le tallage est élevé dans la majorité des situations alors que la valorisation de l'azote apporté est faible à cause du manque d'eau. 


Figure 4 Les blés sont en bon état physiologique en sortie hiver

Cette problématique de sécheresse suivie de pluies régulières entraîne des à-coups dans l'alimentation minérale des cultures ce qui est toujours préjudiciable à leur développement.


Ceci montre encore une fois l'importance de positionner les apports d'azote au moment où on est sûr qu'il y aura suffisamment de pluviométrie pour les valoriser
Nous ne sommes absolument plus dans des apports à date fixe même si la réglementation impose des dates d'épandage qui peuvent ne pas correspondre aux conditions de l’année.  Il est vraiment dommage que ces directives ne puissent pas s'adapter pour permettre une meilleure efficience des intrants.  Bien positionnés, les apports d'azote ont été très efficients entraînant une montée d’épis importante avec des situations à 700 ou 800 épis par mètre carré : cette forte densité va être un handicap avec la sécheresse de juin.


Concernant les orges de printemps et la majorité des protéagineux les conditions sèches de février ont permis des semis en bonnes conditions.  Cependant, la levée et le développement ont été pénalisés par le manque d’eau et le peuplement intraparcellaire était souvent hétérogène.  En pois, nous observons de plus en plus de problème de bactériose : c'est une pourriture transmise principalement par les semences. Il faut vraiment être vigilant dans l'utilisation de semences de ferme dans les cas où la bactériose s'est déclarée en végétation car il est sûr que cette maladie se retrouvera dans les semences de l'année d'après.

Focus sur le cycle de vie de la bactériose du pois : La bactérie peut se conserver d’une saison à l’autre dans les graines contaminées. Elle peut également se maintenir sur les débris de cultures malades, les repousses de pois ou encore sur certaines espèces végétales et être disséminée sur de plus ou moins longues distances, principalement par le vent et la pluie. Une fois sur la plante, la bactérie peut vivre et se multiplier sans être pathogène (vie épiphyte). Elle ne devient pathogène que si elle pénètre dans les tissus de la plante. Cette pénétration est le plus souvent rendue possible suite à des blessures occasionnées par le gel, la grêle, le vent, les ravageurs ou encore les machines agricoles. (Source : Terres Inovia)



Retour des pluies au printemps avant le retour du sec


Au cours du printemps les pluies reviennent au mois de mars et le mois d'avril est globalement frais avec une pluviométrie régulière dans la majorité des situations. Les apports d'azote ont été bien valorisés à partir du retour des pluies mais les amplitudes thermiques importantes ont entraîné des à-coups physiologiques accentués par certaines interventions fongicides sur les cultures. Dans la majorité des cas les cultures sont saines avec peu de maladies fongiques (sauf les orges semées tôt (rhynchosporiose et rouille naine) ; à propos de maladies fongiques, des techniciens d’organismes stockeurs et de chambres d’agriculture de l’est de la France disent que les blés en ACS sont moins touchés par la septoriose que ceux en travail du sol ; propos qui mériteraient d’être approfondis pour d’autres régions françaises et qui corroborent ce que l’APAD dit depuis longtemps « un sol sain donne des cultures saines » ! 
Les 2èmes blés sont aussi fortement impactés par le piétin échaudage. Cette constatation est de plus en plus régulière année après année même si on constate que le troisième blé et les suivants ne sont plus impactés par cette maladie. Ce qui signifie que le traitement de semence « Latitude », malgré une efficacité moyenne, est indispensable pour ce deuxième blé. 

Figure 5 Levée de maïs derrière un beau couvert laissé au sol

Pour les cultures de printemps, tournesol et maïs en particulier, le froid et la pluviométrie régulière d'avril empêchent un développement rapide des cultures. Ceci entraîne de gros problèmes de parasitisme en particulier des oiseaux et des limaces. Les oiseaux restent vraiment un problème en augmentation en particulier les pigeons sur tournesol. Dès qu'il patine, les dégâts sont importants et aucun moyen n'existe aujourd'hui suffisamment performant pour les éloigner durablement. Les oiseaux s’habituent très vite aux canons, aux épouvantails et autres moyens pyrotechniques dont les coûts ont en plus fortement augmenté ce qui n’arrange rien pour gérer ce problème.  En maïs le traitement Korit contre les corbeaux est globalement satisfaisant. 

Figure 6 Comptage des limaces sur maïs dans la région Ouest:
l'ACS connaît une population de limaces potentiellement très élevée !


Pour la gestion des limaces en culture de printemps la pression est énorme dans certaines situations avec un nombre de limaces supérieur à 300 au mètre carré. Seul un piégeage permet de vraiment quantifier la pression et d'anticiper la gestion de ce ravageur. C'est une situation qu'il faut prendre très au sérieux pour éviter des apports trop importants de limacide et pour éviter de retravailler le sol afin de diminuer la pression et accélérer la levée des cultures. Des solutions biologiques sont aussi à étudier comme le lin ou la féverole en précédent cultural qui, par leur peu d’intérêt pour les limaces, en diminuent fortement la pression.

Dans de nombreuses situations, les dégâts occasionnés par les oiseaux et les limaces ont obligé les resemis en particulier de tournesol et dans d'autres situations cela a entraîné des levées irrégulières avec un salissement globalement important.  Ces conditions ont entraîné que ce sont les semis plus tardifs (dans les sols qui se réchauffent lentement) qui ont donnés les meilleurs résultats comme régulièrement dans le Nord de la France.


Un été sec sauf dans le Nord

Le vent d’est très séchant qui se met en place à partir de la mi-mai va impacter l'ensemble des cultures. Les colzas vont terminer leur floraison de façon très rapide ; Les céréales n’arrivent pas à remplir les épis correctement. Au mois de juin il fait chaud et toujours peu de pluie sauf dans certaines régions avec des orages parfois violents. Quant au salissement par les adventices, on voit les limites des désherbages de printemps qui ne sont plus satisfaisants à cause des résistances. Comme on l'a dit tout au début il est nécessaire dans de nombreuses situations d'avoir un programme de désherbage d'automne sérieux et qui permet de bien nettoyer les parcelles. Même si l’on a pu constater des relevées tardives au printemps avec la fin de l’efficacité des herbicides racinaires, ces derniers restent indispensables en situation à risque.
Dans la majorité des régions, la moisson se réalise en bonne condition malgré quelques pluies. Celles-ci n'entraînent pas de retard significatif dans les chantiers de récolte sauf dans le nord de la France ou des pluies régulières ont pu empêcher les moissons pendant de longues semaines. Certaines récoltes n'ont pu avoir lieu que mi-août avec un impact important sur la qualité des récoltes. Quelles que soient les situations, les rendements en paille sont élevés ce qui a pu poser des problèmes : Il a été difficile de semer le colza dans ces amas de paille même avec des semoirs à dents à fort dégagement. Certains agriculteurs ont préféré presser la paille pour l'exporter ; d'autres ont utilisé des EM (microorganismes efficaces) pour accélérer la décomposition avec des résultats très intéressants. L'utilisation de ces EM semble prometteuse pour résoudre certaines difficultés à condition de bien savoir les cultiver et les utiliser. Un prochain instant technique fera le point sur cette utilisation.


Figure 7 Les maïs ont profité d'un climat chaud et humide

Ce climat humide a eu un impact très positif sur les cultures de printemps maïs et tournesol et sur les couverts d'été semés après moisson. La biomasse produite a été très satisfaisante avec des rendements élevés là où les levées étaient régulières. 


Finalement, alors que pendant toute la saison de végétation les rendements espérés en blé étaient élevés, le mauvais remplissage des grains a juste permis un rendement dans la moyenne (PMG faible).  En orge d'hiver les rendements sont bons à très bons car ils ont pu bénéficier d'un remplissage correct avant que la sécheresse ne s'installe. Ce n'est pas la première année que cette situation est observée et la sole implantée en orge semble en augmentation. C’est également vrai avec les orges de printemps semées en automne ou début d'hiver qui donnent des rendements moyens à corrects contrairement aux orges semés au printemps qui peuvent subir des sécheresses longues impactant leur rendement. Il est vrai que l'orge peut être problématique pour les cultures suivantes à cause de son effet allélopathique mais on peut gérer cette problématique par des pratiques culturales adéquates comme l'utilisation de la herse à paille qui fera aussi l'objet d'un prochain instant technique. 



Conclusion et perspectives


En conclusion de ce tour d'horizon de la campagne 2022-2023, nous pouvons dire que l'observation reste prépondérante pour prendre les bonnes décisions à la parcelle. Même si ça peut complexifier le suivi des cultures, l’observation devient de plus en plus d'actualité et indispensable à la réussite de ce système. Les tours de plaine organisés dans les différentes régions sont vraiment l'occasion d'échanges et de prise de décision raisonnée qui permettent d'anticiper et de gérer des situations qui peuvent vite devenir complexes : il est plus simple d’anticiper la résolution des parasites que de les gérer une fois bien installés.   En effet les températures moyennes en augmentation entraînent une évolution proportionnelle des cycles biologiques des parasites. Que ce soit les limaces, les campagnols ou les adventices la pression ne retombe pas alors que les solutions chimiques sont de moins en moins existantes.  Cela montre l'importance de l'anticipation et donc de l'observation. Sans oublier évidemment d'être toujours plus pointilleux dans les conditions d'utilisation des intrants chimiques pour optimiser leur efficacité.


Les quelques situations où les agriculteurs réussissent bien la gestion des couverts pluri annuels, en font une technique prometteuse à de nombreux égards : la gestion du parasitisme en particulier semble plus facile au moins dans les premières années, tant que les parasites ne trouvent pas une parade !  Evidemment, encore plus que pour le système ACS classique, cette technique suppose une rigueur encore plus importante.  Mais les résultats obtenus en font une technique à regarder avec intérêt.  Des travaux importants sont en cours en Bretagne par exemple pour trouver la variété de trèfle blanc la plus à même d’être cultivée avec du blé. 


Figure 8 le couver​​​​​​​t pluriannuel permet d'avoir le couvert déjà implanté à la moisson !

Ce tour des régions a également permis de se rendre compte de la robustesse du système ACS grâce à la résilience qu’il permet face aux aléas climatiques.

Évidemment, il n’y a pas de miracle à en attendre en situations extrêmes mais le fait de ne pas travailler le sol et d’obtenir du mulch de surface permettent de mieux garder l’eau dans le sol, eau qui a pu s’infiltrer correctement grâce au travail des microorganismes et d’éviter des températures du sol trop importantes.



Figure 9 L'ACS bien menée permet d'obtenir des profils grumeleux avec un enracinement profond

Certaines situations pédoclimatiques sont plus complexes pour réussir l’ACS en particulier sur le non travail du sol.  Cela montre l’importance de toujours travailler pour arriver à sécuriser ces situations délicates (limons hydromorphes, sols froids, argile lourde, etc) afin de sécuriser les implantations pour la phase de transition vers l’ACS.


Ces travaux superficiels du sol sont encore indispensables en cultures industrielles même si un gros travail sur le choix des couverts et sur des pratiques tels que le pré buttage en pomme de terre montrent que des solutions moins impactantes pour le sol pourraient se dessiner à l’avenir. 



Merci à Franck Laurioux de l’APAD Val de Loire, à Julien Robert de l’APAD Nord Est, à Damien Boudrot de l’APAD Centre Est, à Jean-Christophe Alibert de Clac Sol, à Ludovic Joiris de l’APAD Sud bassin parisien, à Nicolas et Roland Hallégouet de sols d’Armorique, à Olivier Garnier, Franck Dehondt, Mikael Deceunynck, Laurent Vermersch, Denis Fossaert de l’APAD Picardie, à David Ducellier, Christophe Paque, Florian Maquaire de l’APAD 62, à plusieurs adhérents des APAD Perche et Centre Atlantique



Article écrit par le comité technique de l’APAD.
Si vous souhaitez réagir ou poser des questions sur cet article, envoyer un mail à :
comite.technique.apad@gmail.com











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